16 septembre 2006
La Diurnambule
A chacun de ses pas,
Le soleil frémit.
Il tremble,
L'astre,
De voir sa lumière
Estompée,
Masquée,
Par un seul regard.
La peur
De se sentir fade
Ou insipide;
La terreur
De n'être plus utile
A personne,
Alors qu'il est éclipsé,
Vite remplacé
Dans les coeurs
Virevoltants,
Envoûtés par ces yeux
Qui aspirent
Les autres émotions.
Univers à eux seuls,
Que n'ai-je cent vies
Pour en étudier
Une parcelle!
Et mes yeux
Qui ne savent plus voir...
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